Je m'inspire de la nature tous les jours et aujourd'hui, le mot résilience me vient spontanément à l'esprit. À Gatineau, où j'habite, comme dans plusieurs autres régions du globe, les aléas de la météo ont été imprévisibles et spontanés ces derniers mois. Chez nous, le printemps a débuté par des inondations et la pluie n'a pas complètement cessé durant les mois suivants. Pour la canoéiste que je suis, je peux vous dire simplement que le niveau d'eau le premier week-end de septembre sur la rivière Petawawa était le plus haut que j'aie jamais vu depuis 9 ans, au même moment de la saison. Nous avons subi quelques dommages et eu la frousse à certaines reprises pendant la fin de semaine!
Et puis, soudainement, ce fut la canicule. Celle que nous vivons habituellement en juillet se déroulait maintenant à la mi-septembre. Le mercure est monté à plus de 35 degrés Celsius à plusieurs reprises ! Nous en avons profité le plus possible, comme dans un rêve, un peu déboussolés.
Aujourd'hui, nous revenons aux températures de la saison, après avoir subi de gros orages qui ont fait des dommages. Pour combien de temps ? À quand la prochaine chaleur, le froid extrême ou les précipitations insensées ? Impossible à prédire dans le monde où nous vivons, victimes des changements climatiques dont nous sommes un grand contributeur.
Dans tout cela, la nature me semble bien résiliente. Les arbres se dressent dans le ciel avec leur belle parure, les fleurs déploient leurs couleurs et mon jardin regorge de tomates chauffées au soleil. Les oiseaux chantent, les grillons s'époumonent, la cigale performe et les grenouilles fredonnent : chacun selon le moment de la journée et la météo.
Que de résilience face à tous ces bouleversements météos! Un exemple à suivre.
