Tout le monde le sait: quand on plante des arbres et autres plantes, on améliore la qualité du sol et de l'air. Et si on améliorait aussi notre santé?
Une nouvelle étude auprès de 108 630 femmes, entre 2000 et 2008, aux États-Unis démontre que les femmes qui vivent dans un endroit où il y a des espaces verts ont un taux de mortalité plus bas que celles qui vivent au milieu du béton.
- Baisse de 34% du taux de mortalité à cause des maladies respiratoires;
- Baisse de 13% des cas de cancer.
L'étude, publiée en avril 2016 par la Harvard T.H. Chan School of Public Health, conclut que la végétation crée une zone tampon contre la pollution de l'air et l'exposition au bruit en plus de fournir plus d'opportunité pour l'activité physique.
S'agit-il alors de tous déménager en campagne? À mon avis, c'est plutôt un appel à revoir l'aménagement de nos villes pour y intégrer plus de végétation, tel que décrit par Richard Louv dans son article 12 Principles for a Nature-Rich Citiy. Des parcs, des jardins communautaires, l'allégement des lois permettant de jardins en bordure de rue, l'intégration de verdure dans le réaménagement des rues, etc.
C'est un appel aux architectes et aux urbanistes! Mais aussi aux citoyens pour qu'ils fassent pression et se fassent entendre lors des consultations publiques menées par leur ville ou municipalité.
Votre voix fera une différence. La recherche le prouve.
